Collégiale Saint-Just: découverte I Plan I L’arc triomphal
L’ARC TRIOMPHAL
Inspiré à la fois de l’architecture romaine antique et de celle de la Renaissance italienne, avec un intrados orné de caissons peints de couleurs vives, supporté par quatre colonnes corinthiennes et précédant le maître-autel, il marque l’entrée du sanctuaire qui est l’espace le plus sacré de l’édifice.
C’est à l’architecte lyonnais Joseph-Jean-Pascal Gay, qui a également décoré le revers de la façade d’entrée, à qui l’on doit la réalisation en 1831, en collaboration avec le sculpteur Pierre-Marie Prost, de l’arc triomphal de la collégiale. Celui-ci fut dressé afin de masquer la différence de hauteur entre le chœur et le chevet, ces deux parties étant autrefois séparées par le jubé. À la suite de la Révolution, dès lors que l’église n’était plus collégiale, ce jubé fut détruit, élargissant ainsi la perspective autrefois rétrécie, mais révélant une différence de hauteur entre les voûtes du chœur et celles de la nef, onze mètres pour le premier contre quinze pour la seconde.
L’arc triomphal est doté de médaillons de Jean Gourbeix. Composé dans le années 1930, il représente le Christ et ses témoins: au milieu Jésus, le Christ, Sauveur du monde. De part et d’autre, les quatres évangélistes symbolisés par les quatre “Vivants” de la vision du Prophète Ézéchiel et composant le “Tétramorphe”: de gauche à droite, saint Jean (l’Aigle), saint Mathieu (l’homme), saint Luc (le bœuf), saint Marc (le lion), et, aux extrémités, les saints dont les reliques sont vénérées dans l’église: à gauche saint Just et à droite saint Alexandre.