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Collégiale Saint-Just – Mémoire et Patrimoine

LES TABLEAUX DU CHŒUR

Les grands tableaux du chœur sont des œuvres du XVIIIsiècle, d’auteurs différents et de diverses provenances, placés là par la suite, représentant des scènes majeures de la vie du Christ : L’Annonciation (Collin de Vermont) et La Nativité (copie de Taraval éxécutée par Frédéric Legrip), L’Adoration des Mages (Bon de Boullogne) et L’Élévation de la Croix (Franz Anton Grauze).

La Nativité du Christ – Frédéric Legrip

Références bibliques: Luc ch 2, 1-7

Cette œuvre a été réalisée par le peintre et lithographe français Frédéric Legrip ou Legripp, né à Rouen le 5 septembre 1817 et mort à Paris le 2 décembre 1871. Elle a été exécutée en remplacement de son original, peint par Hugues Taraval en 1781. Celui-ci, qui était destiné à la chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau, fut concédé pour un temps à la Collégiale Saint-Just en 1829 qui le restitua en 1857. L’original se trouve toujours en dépôt à Fontainebleau, étant la propriété des collections du Louvre.

La Nativité du Christ – Frédéric Legrip

Références bibliques: Luc ch 2, 1-7

Cette œuvre a été réalisée par le peintre et lithographe français Frédéric Legrip ou Legripp, né à Rouen le 5 septembre 1817 et mort à Paris le 2 décembre 1871. Elle a été exécutée en remplacement de son original, peint par Hugues Taraval en 1781. Celui-ci, qui était destiné à la chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau, fut concédé pour un temps à la Collégiale Saint-Just en 1829 qui le restitua en 1857. L’original se trouve toujours en dépôt à Fontainebleau, étant la propriété des collections du Louvre.

L’Annonciation – Colin de Vermont

Références bibliques: Luc ch.1, 26-38

Ce tableau avait été peint vers 1735 pour l’église des Capucins du Marais à Paris, avec la Purification de la Vierge (ou Présentation de Jésus au Temple) qui se trouve maintenant à la cathédrale Saint-Jean de Lyon dans le bas-coté sud. Son auteur, Hyacinthe Collin de Vermont, fut reçu à l’Académie Royale de Peinture en 1725 et élu professeur en 1740. Une autre de ses œuvres (Le mariage mystique de Sainte Catherine) est visible au musée des Beaux-arts de Lyon. Présentement, nous voyons l’irruption du Ciel dans le logis de Marie, laquelle est surprise dans sa vie quotidienne (livre de prières et corbeille à ouvrage). Le tableau est bâti sur l’harmonie des couleurs primaires, jaune or du ciel et bleu et rouge du costume de la Vierge ( ce sont des couleurs symboliques: rouge pour l’amour et bleu pour la lumière divine). Notons aussi l’éclat des blancs froids de la robe et des ailes de l’archange, dont la luminosité est accentuée par l’arrière-plan traité dans les bruns où l’on distingue Joseph à son établi.

L’Annonciation – Colin de Vermont

Références bibliques: Luc ch.1, 26-38

Ce tableau avait été peint vers 1735 pour l’église des Capucins du Marais à Paris, avec la Purification de la Vierge (ou Présentation de Jésus au Temple) qui se trouve maintenant à la cathédrale Saint-Jean de Lyon dans le bas-coté sud. Son auteur, Hyacinthe Collin de Vermont, fut reçu à l’Académie Royale de Peinture en 1725 et élu professeur en 1740. Une autre de ses œuvres (Le mariage mystique de Sainte Catherine) est visible au musée des Beaux-arts de Lyon. Présentement, nous voyons l’irruption du Ciel dans le logis de Marie, laquelle est surprise dans sa vie quotidienne (livre de prières et corbeille à ouvrage). Le tableau est bâti sur l’harmonie des couleurs primaires, jaune or du ciel et bleu et rouge du costume de la Vierge ( ce sont des couleurs symboliques: rouge pour l’amour et bleu pour la lumière divine). Notons aussi l’éclat des blancs froids de la robe et des ailes de l’archange, dont la luminosité est accentuée par l’arrière-plan traité dans les bruns où l’on distingue Joseph à son établi.

L’Adoration des Mages – Bon de Boullogne

Références bibliques: MATHIEU ch.2, 1-12

Peint dans les dernières années du 17ème siècle pour le couvent des Bénédictins de la Ville-l’Évêque à Paris ce tableau constitue un dépôt de l’État depuis 1829. Il s’agit d’une œuvre de Bon de Boullogne, dit aussi Boullogne l’aîné, peintre et graveur français, professeur de l’Académie Royale qui participa aux travaux de peinture de l’Hôtel des Invalides ainsi qu’au Palais et à la Chapelle Royale de Versailles et à Trianon. Nous avons ici une composition savante avec le groupe des trois mages en adoration, un enfant Jésus très éveillé présenté par Marie et la modestie de Joseph évoquée par un habit de bure; dans la suite des mages, un jeune homme nous montre l’étoile d’un geste étonné. Ces groupes sont mis en valeur par les verticales du pilastre cannelé et celles des architectures du second plan. Le mauvais état de la toile doit dissimuler des couleurs splendides.

L’Adoration des Mages – Bon de Boullogne

Références bibliques: MATHIEU ch.2, 1-12

Peint dans les dernières années du 17ème siècle pour le couvent des Bénédictins de la Ville-l’Évêque à Paris ce tableau constitue un dépôt de l’État depuis 1829. Il s’agit d’une œuvre de Bon de Boullogne, dit aussi Boullogne l’aîné, peintre et graveur français, professeur de l’Académie Royale qui participa aux travaux de peinture de l’Hôtel des Invalides ainsi qu’au Palais et à la Chapelle Royale de Versailles et à Trianon. Nous avons ici une composition savante avec le groupe des trois mages en adoration, un enfant Jésus très éveillé présenté par Marie et la modestie de Joseph évoquée par un habit de bure; dans la suite des mages, un jeune homme nous montre l’étoile d’un geste étonné. Ces groupes sont mis en valeur par les verticales du pilastre cannelé et celles des architectures du second plan. Le mauvais état de la toile doit dissimuler des couleurs splendides.

L’Élévation de la Croix – Franz Anton Krause

Références bibliques: JEAN ch.3, 13-17

Acquis en 1804 par le curé de la Collégiale, ce tableau décorait l’ancienne église Sainte-Croix, proche de la cathédrale Saint-Jean et fut peint en 1741 par Franz Anton Krause, peintre allemand qui œuvra au cours du second quart du 18ème siècle et dont plusieurs œuvres sont visibles au musée de Dijon. Il fait partie d’une série consacrée à la Croix du Christ et dont on trouve un “Moïse et le serpent d’airain” de J. Ch. Frontin à l’église Sainte-Blandine -Lyon 2éme- ainsi qu’une “Exaltation de la Croix” par Jean Restout (1748), visible au Musée des Beaux-Art de Lyon.
Nous sommes ici en présence d’une réalisation en oblique avec la diagonale de la croix. Au premier plan est présente une belle nature morte composée d’un vêtement et d’un crâne humain. Le mot “Golgotha” (lieu du martyr du Christ à Jérusalem) signifie “lieu du Crâne” et la Tradition chrétienne se plait à voir dans ce crâne celui d’Adam.

L’Élévation de la Croix – Franz Anton Krauze

Références bibliques: JEAN ch.3, 13-17

Acquis en 1804 par le curé de la Collégiale, ce tableau décorait l’ancienne église Sainte-Croix, proche de la cathédrale Saint-Jean et fut peint en 1741 par Franz Anton Krauze, peintre allemand qui œuvra au cours du second quart du 18ème siècle et dont plusieurs œuvres sont visibles au musée de Dijon. Il fait partie d’une série consacrée à la Croix du Christ et dont on trouve un “Moïse et le serpent d’airain” de J. Ch. Frontin à l’église Sainte-Blandine -Lyon 2éme- ainsi qu’une “Exaltation de la Croix” par Jean Restout (1748), visible au Musée des Beaux-Art de Lyon.
Nous sommes ici en présence d’une réalisation en oblique avec la diagonale de la croix. Au premier plan est présente une belle nature morte composée d’un vêtement et d’un crâne humain. Le mot “Golgotha” (lieu du martyr du Christ à Jérusalem) signifie “lieu du Crâne” et la Tradition chrétienne se plait à voir dans ce crâne celui d’Adam.