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Collégiale Saint-Just – Mémoire et Patrimoine

LE CHEMIN DE CROIX DE LA COLLÉGIALE

La Tradition catholique, désigne par « chemin de croix » une suite de quatorze épisodes (ou stations) tirés uniquement de la fin de la vie terrestre du Christ, le jour du Vendredi Saint.

Jésus est condamné à mort
Jésus est chargé de sa croix
Jésus tombe pour la première fois
Jésus rencontre sa très sainte Mère
Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
Véronique essuie la face de Jésus
septième station
Jésus tombe pour la deuxième fois
Jésus reprend les femmes de Jérusalem
Jésus tombe pour la troisième fois
Jésus est dépouillé de ses vêtements
Jésus est cloué au bois de la croix
Jésus meurt sur la croix
Jésus est remis à sa Mère
Jésus est mis au tombeau

Ces illustrations servent avant tout à soutenir les fidèles en un acte de dévotion pure, ces stations permettant de s’associer en prière au parcours qui conduit du prétoire où Jésus fut jugé, jusqu’à la mise de son corps au tombeau. Ces stations sont généralement matérialisées par des croix peintes directement sur les murs ou les piliers des églises, ou par des tableaux représentant ces épisodes, des statues, des plaques ou des vitraux.

On fait remonter l’origine de cette pratique méditative aux moines franciscains de la province de la Terre Sainte. Ils la tenaient de l’Église byzantine installée à Jérusalem, au sein de laquelle elle était déjà en usage. Comme la plupart des fidèles ne pouvaient pas aller en pèlerinage jusqu’en Terre Sainte, les franciscains, de retour en Occident, implantèrent ces chemins de méditation à proximité de leurs églises. Au fil du temps, plusieurs papes permirent par décrets la généralisation de ces implantations, règlementant les conditions et la forme que devaient prendre ces dévotions populaires.

La représentation picturale des chemins de croix n’ayant pas vraiment attiré les artistes de tous les temps, on peut toutefois citer quelques œuvres connues comme celui de l’église San Polo de Venise peint par Giandomenico Tiepolo au XVIIIe siècle ou encore celui de Brescia peint par Giovanni Antonio Capello sensiblement à la même époque. Certains artistes du XXe siècle, se sont toutefois essayé à la tâche.

Les quatorze peintures sur toile du chemin de croix de la collégiale Saint-Just furent réalisées à la demande de la vénérable Marie Potter, née à Bermondsey en Angleterre le 22 novembre 1847 et morte à Rome le 9 avril 1913, pour son couvent des sœurs du Cœur de Marie à Rome.

Symbole du patrimoine mobilier de la collégiale Saint-Just, cette œuvre, qui nous est parvenue par un leg, est un témoignage en péril de l’alliance du spirituel et de l’art. En effet, toutes les stations nécessitent aujourd’hui une intervention sérieuse, faute de quoi, les risques de dommages irrémédiables sont grands.

En 2021, par le biais de la plateforme de soutien financier credofounding, l’association Collégiale Saint-Just Mémoire & Patrimoine a lancé un appel à la générosité pour la restauration de l’œuvre et les fonds alors récoltés ont permis la sauvegarde de sept toiles sur les quatorze. Sept sont donc encore en attente, le temps pressant car les conditions hygrométriques et les variations thermiques du lieu leur sont particulièrement défavorables.

Chers amis, il est facile de nous soutenir dans cette démarche. Une déduction fiscale est possible pour les donateurs. Par votre financement, vous participerez ainsi non seulement à la mise en valeur de la collégiale Saint-Just, mais aussi à la transmission de ce patrimoine culturel et religieux aux générations futures. Ces toiles sont un héritage que nous avons le devoir d’entretenir et de transmettre.

Pour toute information, vous avez la possibilité de nous contacter en cliquant ici.