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Collégiale Saint-Just – Mémoire et Patrimoine

Collégiale Saint-Just: découverte I Plan I Le collatéral sud

LE COLLATÉRAL SUD

Symétrique au collatéral nord, le collatéral sud est aménagé dans le même esprit.

Face au monument aux morts des deux guerres mondiales, une plaque de marbre honore la mémoire de Marie-Pauline Jaricot, paroissienne de Saint-Just, béatifiée en 2022.

Les vitraux sont également, pour les deux premiers d’élie Lesourd (1826) et pour les trois suivants de Georges Dufêtre (1880).

CONDAMNATION DE SAINT POTHIN, premier évêque de Lyon (177)

Âgé de plus de 90 ans, arrêté avec d’autres chrétiens, dont sainte Blandine, amené devant le tribunal romain, il répond au magistrat qui vient de lui demander quel est son Dieu : « Tu Le connaîtras si tu en es digne ». Le médaillon, au-dessus, évoque sa mort dans un cachot que la tradition situe à l’Antiquaille.

Le vitrail est en correspondance à la fois avec celui de Blandine dans le collatéral nord et avec l’honneur fait à Marie dans le collatéral sud, saint Pothin ayant (selon la tradition) introduit à Lyon le culte de Marie Mère de Dieu.

Vitrail de saint Joseph et de sainte Anne

Le vitrail rappelle l’importance du père nourricier du Christ dans l’œuvre de la Rédemption et celle du rôle de sainte Anne qui, en initiant sa fille Marie à la lecture de la parole de Dieu, lui transmet tout l’héritage d’Israël. Ainsi Marie connaît-elle bien le plan de Dieu quand elle reçoit le message de l’archange lors de l’Annonciation. Le médaillon représente la fuite en Égypte.

Autel consacré à saint Joseph (1880)

La décoration de cet autel installé par le curé Frécon évoque la mort du saint entouré du Christ et de la Vierge. Cette scène, relevant d’une pieuse tradition, est entourée de lys. À la fin du XIXe siècle, le pape Pie IX proclame saint Joseph patron de l’Église universelle et le pape Léon XIII le place juste après Marie parmi les saints.

Vitrail du Rosaire

La Vierge, apparue à saint Dominique, lui remet un rosaire comme arme contre l’hérésie cathare, qui s’était propagée en Languedoc, au début du XIIIe siècle. À l’arrière-plan, est représenté le pape saint Pie V, dominicain, qui mit en œuvre les décisions prises au XVIe siècle par le concile de Trente en matière liturgique et introduisit une dévotion particulière au rosaire, auquel il attribuait la victoire remportée le 7 octobre 1571 à Lépante par la flotte chrétienne commandée par don Juan d’Autriche sur la flotte turque.

L’Enfant-Jésus remet un rosaire noué à Sainte Catherine de Sienne, tertiaire de saint Dominique, au XIVe siècle, en signe du mariage mystique. Dans le médaillon, le couronnement de Marie par le Christ au paradis.

Dufêtre a entouré les scènes de ses vitraux de rinceaux végétaux dans le goût de la Renaissance pour rappeler la décoration de l’arc triomphal et celle des deux retables du revers de la façade.