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Collégiale Saint-Just – Mémoire et Patrimoine

Collégiale Saint-Just: découverte I Plan I La chapelle de saint Just

LA CHAPELLE DE SAINT JUST

Ancienne chapelle de saint Pierre, et liée à partir du début du XIXe siècle à la très ancienne confrérie des Trente Trois, qui a migré depuis l’emplacement devant le jubé, la chapelle Saint-Just est précédée de la base de l’ancien clocher.

chapelle de saint Just

Dans la nef de gauche, faisant pendant à la chapelle de la Sainte-Vierge, s’ouvre celle de Saint-Just, patron de l’église, avec une toile représentant ce saint par Lacuria. L’autel est de marbre blanc et porte le monogramme de cet évêque.

La confrérie des Trente-Trois, en charge depuis 1717 de la chapelle de Saint-Just alors sous le jubé, a continué à en assurer l’entretien lors du déplacement de celle-ci dans l’ancienne chapelle dédiée jusqu’alors à saint Pierre.  L’autel et son retable datent de 1844: ils sont dû à l’architecte Benoît.  Le tableau fut commandé et mis en place en 1857, la Confrérie ayant alors lancé une souscription auprès de ses membres dans ce but. Il représente l’épisode principal de la vie de saint Just: son dépouillement de ses attributs d’évêque précédant son départ pour l’Égypte.

À l’entrée de la chapelle, à droite, une plaque datant de 1824 évoque le souvenir de l’abbé Antoine-Barthélemy de Lacroix-Laval, dernier grand obéancier de Saint-Just (l’obéancier était le principal dignitaire du chapitre) et vicaire général de Lyon. Il était apparenté à Léonard Lacroix, obéancier de Saint-Just, qui possédait depuis 1729 une maison de campagne appelée la Favorite. Son neveu Antoine, l’ayant reçue en héritage en 1733, l’a reconstruite. Celui-ci est par ailleurs connu pour son érudition.

Le frère de Léonard, Jean, avait acheté le domaine et le château de Laval à Charbonnières. Antoine-Barthélemy est lui-même le neveu d’Antoine.

Antoine-Barthélemy de Lacroix-Laval

À gauche, une autre plaque rappelle les messes anniversaires fondées par Jean-Pierre Garcin, membre de la fabrique chargée de l’entretien de l’église.

À droite, une niche fermée par une grille en fer abrite des reliques de saint Alexandre et de saint Just qui ont pu être préservées malgré les destructions de 1562 et 1793 et le vol commis en 1995, ainsi qu’une réplique de la rose d’or remise en 1251 par le pape Innocent IV au chapitre de Saint-Just.

Le dallage inclut quelques pierres tombales provenant des anciennes églises de Saint-Just, dont celle de Jean Masson, sacristain de Saint-Just et chanoine de Saint-Paul, mort en 1464.

Les vitraux sont consacrés aux saints dont l’église possédait des reliques : les frères Macchabées et l’évêque saint Just (ses saints patrons), ainsi que saint Irénée et saint Alexandre.